Gamme TriumphTigerEssai Triumph Tiger 800XC par Triumphadonf

Essai Triumph Tiger 800XC par Triumphadonf

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7 jours – 1700 km – De Paris à Oléron en passant par Saint-Nazaire

Par où commencer la rédaction de cet essai ? Peut-être en remerciant Triumph France de leur confiance en m’ayant accordé le prêt d’une superbe Tiger 800XC blanche flambant neuve. Et je vais vous le dire tout de suite, j’ai eu bien du mal à la rendre à la fin de cet essai tant j’ai aimé cette moto… mais patience… je ne vais pas dévoiler les conclusions de mon premier essai aussi rapidement…

Tout comme vous, j’avais lu pas mal d’essais et commentaires sur cette machine sur Internet et dans la presse spécialisée, avec des avis et réflexions parfois très contradictoires. Ayant la chance de pouvoir consacrer une semaine à l’essai d’une moto, je choisis naturellement la Tiger 800XC, modèle récent dans la gamme Triumph qui m’invite au voyage…

Contrairement à pas mal d’essayeurs professionnels, et vous me rejoindrez sans doute sur ce point, je ne jugerai pas cette moto sur sa capacité à nous faire frotter les genoux, à traverser le désert et encore moins pour échapper à la police ou battre des records de vitesse. Non, comme vous je pense, j’ai envie de pouvoir compter sur ma moto, avoir du plaisir immédiatement à son guidon, me sentir en sécurité, pouvoir m’en servir au quotidien mais aussi en balade et pourquoi pas sur de plus longues distances. Mon avis sera donc celui du motard lambda, en espérant qu’il vous éclaire autant que celui des professionnels !

Vendredi 29 juillet 2011, rendez-vous est pris chez Triumph France pour récupérer mon Tigre. Je n’aurai pas de valises, elles équipent en priorité les clients c’est normal. J’opte donc pour un sac de selle que vous verrez sur les photos, un Cameron dont je suis très satisfait et sur lequel je ferai un petit article prochainement. Le voyage commence donc par la fixation du sac à la machine. Aucun souci, entre les larges poignées passager, le porte-bagage qui prolonge avantageusement la selle passager et les multiples crochets d’arrimage, je n’ai que l’embarras du choix pour fixer les tendeurs.

Une photo après la traversée du pont de Saint-Nazaire, côté Saint-Brévin les Pins. La Baule, Pornichet, Guérande, Pornic en passant par Tharon-Plage et la pointe de Saint-Gildas, petite virée sympa pour les paysages le long de la mer, moins pour la route..

Premier contact

Le look de la moto est super, elle capte immédiatement le regard et en impose carrément, elle est à la fois racée et élégante, puissante. Partout où je me suis garé, des passants et motards sont venus spontanément la regarder de plus près, puis engager la conversation pour en savoir plus. J’en profite pour saluer chaleureusement tous les motards que j’ai rencontré lors de ce périple.

Pourtant proche de sa sœur jumelle la Tiger 800, les différences sont pourtant bien visibles quand les deux motos sont côte à côte : le guidon de la XC est plus haut et plus large, on voit bien la différence de hauteur des pontets,  les protèges-mains  et autres appendices de carénage donnent la touche tout-terrain, sans oublier l’élément qui permet de reconnaître la XC au premier coup d’œil : le petit bec sous les phares qui selon moi contribue au look sympa de la machine. On rajoute à cela une hauteur de selle plus importante et vous avez un magnifique trail paré pour  tailler la route.

Vous pouvez retrouver toutes les caractéristiques des Tiger 800 et 800XC ici…

C’est le départ avec un premier trajet d’environ 500 km d’autoroute jusque Saint-Nazaire. C’est la première fois depuis très longtemps que je n’ai pas piloté de trail. Avec mes 1m85, je ne suis pas du tout gêné par la hauteur de selle, pas de problème pour poser les pieds à terre car la selle est assez fine. Je pense qu’en dessous de 1m80 il faudra beaucoup de vigilance, la moto à basse vitesse n’ayant pas une maniabilité exemplaire. Cela reste tout à fait convenable mais par rapport à un petit roadster traditionnel au centre de gravité plus bas, cela demande un peu plus de doigté et concentration.

Démarrage

Le bruit de la moto me plaît, ça ronronne doucement, c’est moins envoûtant que le bruit du T3 mais ça reste assez viril ! Ça me donne envie de tester avec l’échappement Arrow en option. Les premiers ronds-points, les premières courbes de la francilienne, les premiers dépassements, tout se fait dans une parfaite sérénité. J’adore la position de conduite et je me régale déjà au guidon de la 800XC, la facilité de prise en main est évidente et les commandes sont d’emblée souples et agréables, la boîte de vitesse est bien étagée et ne souffre d’aucun défaut.

Je dévore les premiers km jusqu’à Saint-Arnould, engloutissant les ralentissements et me faufilant facilement dans le trafic. Dans cette circulation dense la hauteur de selle et la position de conduite haute permettent de dominer la situation en anticipant mieux les dangers et autres changements de files des voitures.  J’ai la sensation que le gabarit de la moto incite davantage les voitures à nous laisser passer. Je regrette cependant l’absence de warning, si importants pour notre visibilité dans les embouteillages ou en cas de danger, surtout qu’au niveau coût de production, ça doit quand même pas aller chercher loin…

Le tigre pose docilement au milieu de la ville – citadelle de Brouage, à quelques encablures de Rochefort, au petit matin avant l’arrivée du flot de touristes. Petit conseil à ceux qui visiteraient et voudraient faire le tour des remparts : éviter les heures pleines et profitez de la lumière rasante et du calme du petit matin, avant d’enchaîner sur la Rochefort ou La Rochelle.

Accélération

L’autoroute se dégage, la moto tourne bien, grand soleil, il est grand temps de profiter des 95CV…  Le moteur s’est montré docile et facile tout au long de l’essai, quelles que soient les circonstances. On retrouve la légendaire souplesse du 3-cylindres qui reprend sans cogner en 6e même à bas régime. Il nous emmène vaillamment jusqu’au 200 km/h en limite de zone rouge, c’est-à-dire à 9000 tr/min, en étant passé par 6000 tr/min à 135 Km/h, 7000 tr/min à 155 km/h et 8000 tr/min à 175 km/h. C’est linéaire, le moteur a l’avantage d’être présent  à tous les régimes, sans pour autant donner un réel coup pied au cul. En comparaison avec le 675cc le comportement est moins rageur et pêchu, et il n’a pas non plus l’allonge du 1050cc, il est en somme parfaitement adapté à la polyvalence de la moto, permettant d’en tirer le meilleur quelle que soit la situation.

Le freinage est excellent. Pour une utilisation classique d’une moto à des vitesses légales, l’ABS déconnectable se montre très performant, et son association à la monte Bridgestone qui équipe le Tiger 800XC (BW-501 à l’avant et BW-502 radial à l’arrière) s’est révélée sécurisante, aussi bien sur le sec que le mouillé.

Revue de détails

Cette semaine m’a permis de tester la moto dans toutes les situations classiques que vous pourrez rencontrer à son guidon… Ainsi, je peux vous dire que :

– le tableau de bord est très lisible, de jour comme de nuit, les informations essentielles sont directement visibles. Les deux boutons de commande sont facilement utilisables, même avec les gants et même en roulant. A noter la présence intelligente d’une prise GPS à côté de l’emplacement de la clé de contact. Le porte-clés et les autres clés se trouvent dans une sorte de creux et ne viendront pas abimer le réservoir au fil du temps.

– sous la pluie, la protection est plutôt au-dessus de la moyenne. Après 1 à 2h d’autoroute sous des trombes d’eau, les protège-mains ont relativement épargné les mains, les cuisses sont bien cachées par le rebord du réservoir. Pour le reste les pieds, bas des jambes et bras prennent l’eau mais le torse et le bassin sont relativement secs.

– de nuit, l’éclairage s’avère très satisfaisant. Il est puissant et nous balaye sereinement la route et le champ de vision. A noter la présence d’un petit bouton à clipser pratique (disposé derrière les phares) qui permet de baisser légèrement l’angle de l’éclairage lorsqu’on transporte un passager.

– la prise au vent de la moto est assez importante, mais vu le gabarit c’est normal. Donc prudence en cas de fort vent latéral, en particulier sur certaines portions d’autoroute. La bulle joue très bien son rôle, même si j’ai eu la sensation de prendre pas mal d’air et de turbulences dans le haut du casque, et pas forcément aux vitesses les plus importantes. J’aurai aimé tester la bulle haute pour comparer, elle est sans doute intéressante pour voyager pour les pilotes de plus de 1m80.

– le confort passager est bon. La selle qui lui est destinée mériterait sans doute un rembourrage un peu plus important afin de la rendre un peu plus accueillante sur les longs parcours. Les grandes et larges poignées sont idéales. Les cale-pieds sont bien placés, peut-être un peu hauts pour les passagers de plus de 1m75 qui manqueraient de souplesse !

– petite critique sur le verrouillage du neiman, puisqu’au début j’ai souvent laissé les veilleuses allumées en mettant le neiman à cause de la proximité entre les positions avec et sans veilleuses. Une fois assimilé on ne se fait plus avoir, mais il faut tout de même faire attention à chaque fois, ce qui aurait été évité facilement en écartant davantage ces deux positions.

sous la selle, vous avez la place pour un antivol en U en plus de la classique trousse à outil.

– la béquille latérale façon aluminium brossé est très belle et pratique, la béquille centrale est en option.

– Aptitudes tout-terrain. Ce n’est pas du tout mon rayon, alors je me garderai bien de donner un avis ferme et définitif. J’ai tout de même parcouru tranquillement quelques chemins de terre, debout sur les cale-pieds pour voir ce que ça donne, mais c’est surtout dans les bouchons de l’île d’Oléron que les capacités tout-terrain de la Tiger 800XC m’ont ravi, traversant avec une facilité déconcertante quelques terre-pleins centraux un samedi de chassé-croisé…  Je ne suis jamais resté bloqué à son guidon en tout cas !

Comme la première image de l’article, vue sur l’île d’Aix et le fort Boyard depuis la pointe de la Fumée à Fouras.

Consommation

Comme je vous le disais en préambule, j’ai parcouru 1700 km exactement et j’ai scrupuleusement noté la consommation du tigre. Déjà niveau autonomie comptez sur 250 km avant de vous mettre activement à la recherche d’une station. J’ai lu d’autres chiffres ailleurs, mais j’ai fait deux fois le plein vers 265 km, après avoir roulé environ 25 km avec le témoin de réserve allumé. Les deux fois j’ai mis environ 15L de sans plomb alors que le constructeur spécifie 19L de contenance pour le réservoir… Cela reste mystérieux.

Quoi qu’il en soit j’obtiens une consommation moyenne sur les 1700 km (1000 Km d’autoroute environ) de 5,70 litres de SP98 pour 100km, le tigre est donc raisonnable.

Bilan de l’essai Triumph Tiger 800XC

La Tiger 800XC s’est laissée facilement domptée et s’est révélée être une moto très attachante, si attachante que j’ai eu bien du mal à la rendre.
Pour moi, cette moto est parfaite. Elle est belle, valorisante, facile et sécurisante, elle vous emmènera au boulot tous les jours, vous pourrez ranger votre casque dans ses valises bien intégrées à sa ligne, elle est suffisamment agile et maniable pour se jouer de la circulation urbaine… Mais ce n’est pas tout ! Et c’est là que la Tiger 800XC marque encore des points, puisqu’à son guidon s’offrent à vous de belles balades aussi bien sur routes que chemins pour une journée ou un WE, et même plus si vous voulez voyager.

Vous pouvez donc lui trouver de petits défauts, mais croyez-moi, ils seront vite oubliés car ils ne gâchent en rien l’exceptionnelle polyvalence de la Tiger 800XC et le plaisir qu’elle vous procure.

8 COMMENTS

  1. Bonjour,
    Merci pour cet essai d’un client « lambda » 🙂 dont je fais partie également.
    Possesseur d’une 800 XC depuis 3000km, je partage tout à fait ton point de vue sur la machine (après, c’est sans doute difficile d’être objectif quand on est séduit par sa propre moto!).
    Les seuls « bémols », de mon point de vue, sont effectivement l’absence de warning sur une machine de cette gamme (et de cette génération), et le ridicule logement d’un U sous la selle dont le gabarit ne permet pas d’accrocher grand chose (même pas les deux bras de fourche entre eux).
    Ne faisant qu’ 1m78, je confirme qu’il faut être vigilant à l’arrêt par rapport à la hauteur de selle (même en position basse), et je trouve également que la protection de la bulle n’empêche pas de grosses turbulences dans le haut du casque. Sa position n’est pas réglable.
    Je me suis également fait avoir par la position veilleuse du Neiman ! 🙂
    Tu n’as pas pu la tester, mais mettre la Tiger sur béquille centrale, c’est pas évident du tout : autant on bascule une 1200 GS sur centrale avec un doigt, autant il faut arracher la Tiger.
    Juste une remarque sur le tableau de bord : l’indication du rapport engagé est un vrai plus.
    Merci encore pour l’essai.
     
     

  2. Bonjour,
    heureux possesseur depuis 1 mois d’une XC 800 (version sans ABS donc 1ère génération), j’ai craqué pour cette moto après avoir essayé sa petite sœur (la Tiger 800).
    Autant la Tiger 800 ne m’as pas plu du tout (avant trop léger voir flou) autant, quand je suis monté sur la XC… la… « je la veux » 😉 Quelle gueule ! alors oui un style clairement inspiré par BMW mais bon… c’est pas une BM 😉
    Côté moteur, je retrouve l’agrément du 3 pattes comme sur mon ancienne 955i Speed Triple. Moins péchu mais juste ce qu’il faut pour mon usage urbain et balade avec ce sifflement si caractéristique du moteur Triumph.
    La position de conduite est haute ce qui est idéal dans les embouteillages pour voir loin. Par contre, comme il est dit dans l’essai, bien que réglable, la selle est très… très haute même en position basse. Je fais 1,83m et je pense qu’en dessous de 1,80 ça devient chaud pour les manœuvres au ralenti d’autant que le centre de gravité est assez haut.
    Le duo est top pour le pilote et pour madame placée très en hauteur. Un petit plus : un levier facilement accessible permet de régler sur 2 positions l’inclinaison des phares afin de ne pas éblouir ce qui viennent en face suivant que l’on est chargé ou pas ; vraiment bien.
    Le poste de conduite est bien fichu, notamment avec l’indicateur de rapport engagé, des trips 1 et 2, conso d’essence et reste avant passage à la pompe. Dommage que le saute vent ne soit pas réglable.
    La garde au sol autorise des descentes et montées de trottoirs conséquents. Freinage et amortissement (arrière réglable en contrainte et détente si je ne me trompe pas, avant pas de réglage) sont très bons.
    Côté prise au vent, au vu du gabarit, c’est clair qu’on sent bien me vent latéral mais on s’y fait.
    Gros plus quant à la possibilité d’arrimer des bagages… l’arrière n’en finie pas entre la selle passager et le porte bagage on pourrait presque embarquer une malle.
    Bref, elle est tip top sauf sur un point qui devient vite gênant en condition de circulation difficile. Elle a besoin d’air ! Le moteur chauffe, normal me direz vous, sauf que le pilote chauffe avec sa moto ! Les cuisses prennent bien la chaleur du moteur et du cadre (qui lui aussi chauffe pas mal). Un peu désagréable dans les bouchons. Ça me fait penser au pêché de jeunesse de la FJR ; Yamaha avait revu sa copie en détournant la chaleur par des systèmes d’aération et de déflecteurs. A mon sens ce doit vraiment être un axe de travail pour les versions à venir.
    Bilan : une belle moto, Triumph de surcroit, plaisante en usage « utilitaire » et balade, à prix somme toute correct.
     

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