Samedi (:fufufu: ) soir, anniv chez un camarade.
Avant d'y aller, je monte mon levier neuf sur mon PR 19 nissin (celui d'origine étant tordu suite à une vie antérieure agitée, avant qu'il n'arrive sur ma meule)
Je monte, je teste, levier très très dur, je refais vite fait ma purge, je retrouve les sensations correctes, c'est good, j'y vais.
Sur le chemin (50 bornes), RAS, que du bonheur avec ce levier à forme correcte.
La soirée passe, 3h du mat, il est temps de rentrer.
Je repars et fait la route avec Rootz, tranquille, y a du radar, on est "fatigués", et c'est samedi soir en région parisienne...
Juste j'ai l'impression que mon levier de frein devient de plus en plus ferme, ce qui est plutot l'inverse de d'habitude, mais bon...
On arrive sur paris, on enquille les quais, RAS toujours, je suis le tournedos rootzini pépère quand, arrivé à hauteur de la maison de la radio, ma bécane se met à ralentir, je pense moteur, je débraye, ça ralentit de plus belle,de la fumée se dégage de l'avant, puis la roue avant bloque (je dois être à 40) et je m'arrête comme une merde laissant sa trace au fond d'un calbut, sans tomber, en plein mileu de la voie de droite sur les quais !!!
Impossible de bouger, la roue avant est totalement bloquée...
Là je comprend enfin que le problème vient du freinage avant, vu l'odeur de plaquettes cramées qui s'en dégage, et la chaleur atomique des disques avant...
Pendant ce temps, les voitures continuent à passer, je laisse mes feux allumés, of course, et je sais que pour purger, il faut que j'ouvre mon capot de selle, donc que je retire la clef du contact, donc que j'éteigne les clignos, pendant ce temps les caises me frôlent les miches, bref, 2 à 3 mn d'intense solitude...
Finalement, une 404 (noir mat, ça s'invente pas...) s'arrête, le mec se gare sur les zébras pas loin et vient me filer un coup de main pour déplacer la brêle sur le coté. Il soulève l'avant, je prend l'arrière, me crame le poignet droit sur la pot.. ouf, c'est moins pire bien à droite, et je profite d'une acalmie dans le flot pour ouvrir le dosseret et récuperer la clef de 10, après avoir remis dare dare les feux et les clignos.
Je purge un coup, le frein avant se débloque, je pousse la brêle sur les zébras et arrête enfin de me retenir de chier dans mon froc...
Heureusement, rien ne vient.
Je laisse un peu refroidir les disques, raconte vite fait l'histoire à Rootz qui est revenu après avoir fait demi tour, on n'y comprend evidemment rien, je redémarre la brêle et rentre chez moi à toute petite allure, ce qui ne m'empêche pas de sentir le levier durcir de nouveau peu à peu.
Une fois arrivé, je constate aussi que du loockeed a dégueulé du bocal, sauf qu'il est 4 du mat et que je vais dormir, je réflechirai demain...

Si vous avez des idées, je suis preneur
