CHANSON POUR DIABOLO :
Oh ! je voudrais tant que tu te souviennes
Des jours heureux où s'y était pas mis.
En ce temps-là la vie était plus belle,
Et le soleil plus brûlant qu'aujourd'hui.
Les Ducati se ramassent à la pelle.
Tu vois, je n'ai pas oublié...
Les Ducati se ramassent à la pelle,
Les souvenirs et les sangliers aussi
Et le vent du nord les emporte
A Croix-en-Ternois, on jardine.
Tu vois, je n'ai pas oublié
Que les Ducat finissent toujours dans les graviers.
{Refrain:}
C'est un roulage qui nous ressemble.
Toi, tu roulais et je me trainais
Et nous roulions rarement ensemble,
Toi qui roulais, moi qui m'trainais.
Mais la piste sépare ceux qui s'aiment,
Tout doucement, dans un grand bruit
Et par terre les traces vers le sable
Et dans le bac la Ducat désunie.
Les Ducat mortes se ramassent à la pelle,
Les souvenirs et les sangliers aussi
Mais t'as toujours ton silencieux et tes bielles
Sourit ma couille et remercie la vie.
Tu anglais tant, tu étais si joli.
Comment veux-tu ne pas finir assis ?
Au Mas du Clos, tu seras de retour en selle
Et tu seras plus saignant qu'aujourd'hui.
Viens tordre les sudistes mon ami
Et le bi-pattes que tu aimes torturer,
Toujours, toujours je l'entendrai !
{Refrain}
C'est un roulage qui nous ressemble.
Toi, tu roulais et je me trainais
Et nous roulions rarement ensemble,
Toi qui roulais, moi qui m'trainais.
Mais la piste sépare ceux qui s'aiment,
Tout doucement, dans un grand bruit
Et par terre les traces vers le sable
Et dans le bac la Ducat désunie.