Je me présente, G'bril, 30 ans, vivant entre l'Ardèche et la Drôme Provençale au volant d'une moto qui n'en finit plus de me satisfaire
J'ai commencé le deux roues motorisé depuis l'âge légal puis ai basculé du haut de mes 21 ans sur un FZS de 1998 à 1000€ directement.
Ce FZS à failli me couter la vie environ trois fois. Perte de l'avant, guidonnage, blocage de roue...
Ensuite, je me suis dit qu'il fallait prendre plus récent, j'ai donc acheté un FZ6 de 2006.
Cette FZ6 n'est pas rentré dans ma petite légende, une moto qui ne m'as rien procuré de bien passionnant, passons...
Je croise un ami qui me dit, tiens j'ai acheté ça, va l'essayer : Une Street Triple R de 2009 de chez Triumph.
Visuellement elle me plaisait beaucoup et l'essai étant concluant, je bavais déjà mais elles coûtaient chère à l'époque. On est en 2014.
Trois mois plus tard il m'appel et me dit : " Je pars en Belgique faire mes études, je te la vends si tu veux, prix d'ami ".
Matt Graphite, 4200€, 12 000 km, comment dire... j'ai craqué.
A son guidon, j'ai vécu de grandes joies et de sacré bonnes balades ainsi que quelques frayeurs ( A force de tenter le diable... ), mais cette moto à marquer mon esprit et ma mémoire à son guidon. J'ai failli mourrir à deux reprises avec celle-là mais j'en voulais encore ...
Puis je me suis dit qu'il était temps d'en acheter une neuve, la Street Triple R de 2017.
Le grand moment de joie de l'achat d'une moto neuve est vite passé, et j'ai regretté ma R de 2009 avec sa belle gueule aux phares ronds...
Cette nouvelle monture en demandait encore plus en terme de dynamique/moteur et enfin arrivé aux 28 années de survie, je me suis dit qu'il fallait que j'arrête la folie maintenant, sinon j'allais vraiment finir par mourrir, pour de vrai.
Lors de la révision de ses 1000 kms, mon concessionnaire me dit " va essayer ça, c'est super sympa à rouler, quand tu seras revenu, la révision sera terminée ", je lui réponds " Non mais je vais faire un essai vite fait " : C'était La Thruxton R.
1H00 plus tard, j'arrive à la concession la banane au visage, j'avais trouvé ma moto, le juste compromis pour éviter de mourrir et prendre un plaisir fou.
Je lui demande le prix, et je prends un doliprane en rentrant chez moi...
Deux mois plus tard, toujours en 2017, je vends ma street triple et je pars acheter une Thruxton R d'occasion :
Depuis ce jour là, je n'ai plus jamais changé de moto et les probabilités pour que je meurs en moto sont depuis devenus limitées au stricte maximum
