- 8h00 - petit déjeuner
Le temps est maussade, couvert. Ca s'annonce mal pour la suite de la journée.

J'irai faire quelques achats à l'épicerie d'à coté, en prévision du voyage retour.
- 10h30 - Je quitte l'hotel direction Split.
Il commence à pleuvoir, la loose!

Mais ça s'arrête au bout d'un quart d'heure.
J'emprunterai une rocade qui longe la cote puis je ferai le plein à l'entrée de la ville .
L'essence est moins chère qu'en France et surtout bien mois chère qu'en Italie.
Je trouverai rapidement l'agence Jadrolinija à l'embarcadère pour obtenir mes billets. En ressortant, stupeur : il tombe des trombes!

La moto est à peine "abritée" sous des arbres d'un parc voisin juste en face.

Bon, ben... je vais attendre un peu. Je déambule le long du bâtiment et décide de me poser en terrasse, à l'abri de l'averse.
Je commande un café au bar en surveillant la moto de loin.
- 12h30 - La pluie se calme un peu.
Je comptais visiter Split et déjeuner en ville aujourd'hui mais aux vues des éléments, je mangerai sur le port.
Je m'arrête devant un petit resto pour voyageurs parmi les snacks qui jalonnent l'accès à l'embarcadère.
Il y a du monde en salle à cause d'un mariage et la terrasse couverte est bien occupée aussi. Je m'installe à une des rares
tables de libre et commande le déjeuner. Je resterai là un bon moment, profitant de l'accés wifi avec mon portable.
La pluie se calme. J'hésite à partir en ballade en ville avec un temps aussi incertain...

Finalement, je me marcherai le long du port et passerai les heures restantes sur un banc, non loin d'un arrêt de bus.
Je verrai des touristes, employés et autres badauds prendre leur bus régulièrement.

Un ivrogne viendra même me tenir compagnie quelques minutes...

Je retournerai faire un tour à pied le long du port pendant une bonne partie de l'après midi et repérerai mon ferry amarré, en attente, avec son équipage dehors.

- 18h30 - les véhicules affluent à l'embarcadère et le temps se découvre..

Il est temps de bouger!
Je démarre et remonte la file jusqu'au personnel du port qui dirige les gens.
Je m'approche et lui montre mes billets. Il me fait un large signe circulaire en m'indiquant de contourner les véhicules en stationnement.
"Giro!" me dit-il.
Je m'exécute et me retrouve devant le poste de douane Croate.

La douanière regarde mes papiers et s'interroge sur mon immatriculation et la correspondance avec la carte verte (encore!?!).
Elle sortira de sa guérite vérifier de visu et... me rendra tout en me disant d'y aller.

Je me retrouve à coté d'un camping cariste anglais, seul.
On nous fait signe d'attendre car ce n'est pas encore l'heure.

Finalement, à 18h50, l'équipage nous fait signe et l'embarquement commence.
Nous sommes 6 ou 8 véhicules tout au plus. Un peu plus tard, je verrai bien d'autres véhicules embarquer, mais force est de constater
qu'il n'y a pas foule. Malgré ça : l'équipage est actif, les moteurs tournent et le bateau est prêt.
Un couple motard allemand vient se placer non loin de moi avec son 850GS. puis un autre motard arrive sur un 1000GSXR immatriculé en Italie.
On se salue.
Nous laissons l'équipage brêler les motos et nous montons à l'accueil.
Une fois récupéré ma "clé" de cabine, je vais me changer puis remonte sur le pont faire quelques photos.

Il fait doux et le ciel se découvre peu à peu laissant même passer quelques rayons de soleil.
J'observe les arrivées et départs des ferries sur le port. Ce ballet incessant montre bien que les iles sont nombreuses.
On dirait que les gens d'ici prennent le bateau comme d'autres prennent le bus : le plus naturellement du monde.
- 21h00 - les moteurs changent de régime. Le bateau s'éloigne du quai.
Je redescends en cabine et me rends compte, comme à l'aller, que je serai seul pour la traversée. No problem!
La nuit et la traversée se passeront en une seule traite! Nickel!
