Shum
L'ambiance Protwin était celle des promos d'il y a 30 ans....
Je roulais pour ma part entre les 10-15 en Coupe et Promo 500.
Ma meilleure place a été 4 sur une course de sélection pour la Coupe au Ricard. J'avais mené une bonne partie de la course (ce fut la seule fois que celà m'arrivat sur 2 roues....) et pris la ligne droite des stands d'avance sur le 2ème. Je me suis fait ramarré par le paquet à l'amorce de l'avant dernier tour suite à un "léger" tout droit dû à l'euphorie du moment !!!!!, puis passé par un redoublant revenu du fond de grille (car mise en place tirée au sort....)A l'amorce du dernier virage avant les stands, un mec me fait l'intérieur, se rate et nous emmène tous les 2 dans l'échapatoire. Le temps de revenir sur la piste et 2 autres mecs étaient passés !!!!
Je me suis bastonné la plus grande partie de la saison avec lui. En effet, course aprés course, tu roules pratiquement toujours avec les mêmes...
Les bons sont toujours devant, les moyens ensemble et le fond de grille est en général toujours le même.
Je roulais en général entre 10 et 15 aux essais....La plupart du temps, les essais en Promo étaient des courses qualificatives, les 10 premiers étaient qualifiés d'office, les 10 suivants de chaque série (en général 2 ou 3) prenaient le départ d'une "consolante" d'où les 2 ou 3 rejoignaient le fond de frille de la vraie course.
J'étais souvent en première ligne de cette consolante et arrivais l aplupart du temps à me qualifier pour la vraie course...
Donc sur un we, on roulait : essais libres, courses qualif, consolante, course en Promo + essais libres, essais chrono (2 séances) courses en Coupe...Les déplacements étaient rentabilisés
En plus, nous courrions les Endurances Promosport (4 par an) 6h le samedi avec le BPS en 125/250 et 6 heures le dimanche avec la Kawa en 500/1000 + les essais à chaque fois...
Là, le résultat était secondaire, on avait un team avec des potes "bons à rien, prêts à tout", l'ambiance des ravitaillements, le stress quand tu n'es pas au guidon et que tu entends que ton pote s'est marbré, la fébrilité avec laquelle les "pseudos-mécanos" arrachent à coups de pied le carénage en lambeau pour que tu repartes en essayant de perdre le moins de temps possible, etc...etc...
Je m'y revoie encore !!!!!
Et si tu avais besoin d'un carbu ou d'une culasse, tu allais voir le mec que tu venais de griller in extrémis en fin de course à grands coups de carénage pour t'imposer. Il te filait un jaune, te disait que tu avais été limite, limite.....et te filait ta pièce
Voili......
Plus tard d'autres anecdotes..
Jean-Mi a vécu les mêmes moment.
Jean-Mi, à toi